Genèse d’ALYNEB 78-88 par Daniel Djimgou.

Bonjour chers frères et sœurs d’ALYNEB 78-88. Bonjour, moi c’est Jacques Daniel Djimgou. J’ai fait le Lycée de New Bell de 1979 à 1986.

Alors, pour l’histoire d’ALYNEB 78-88, cette affaire a commencé en 2008. Et comment ? A la suite du décès d’un de nos camarades qui s’appelait Rim, Rim Mama.

Nous nous sommes dit : écoutez, qu’est-ce qui ne va pas ? Il faut qu’on essaie quand même de se retrouver pour pouvoir se rencontrer, voir un peu les choses ensemble. C’est dans ce cadre-là que, rendu au deuil de Rim Mama, nous avons pris la résolution de pouvoir nous asseoir un jour ou l’autre pour réfléchir sur comment est-ce qu’on pouvait être ensemble. Alors, la première réunion a eu lieu dans un circuit en face du cinéma Le Berlizt à Bonadibong.

Comme présents, si je me rappelle bien, il y avait Wafo Emmanuel, il y avait Nongni Adelaïde, moi-même j’étais là, et il y avait Endale Emilienne, Kamte Adrien, pour ne citer que ceux-là. Je ne peux pas tout retenir. Alors, à la suite de ces réunions, on s’est dit qu’il faut absolument qu’on essaie de trouver un moyen légal de pouvoir exister.

Après maintes discussions, on a donné des noms, les gens ont proposé des noms d’associations, et finalement, c’est ALYNEB 78-88 qui a été retenue, et ce nom avait été donné par Endale Emilienne, qui est toujours là, mais qui n’est plus avec nous en tant qu’association, mais elle est là, elle est toujours là. Nous avons son contact et tout. À la suite de ça, nous décidons de faire des réunions où on a jeté les bases pour pouvoir faire un statut en bonne et due forme et faire légaliser l’association.

On se retrouvait chaque week-end au lycée. Nous avons sollicité aussi l’appui de Mme le proviseur de l’époque pour qu’elle puisse nous permettre de faire ces réunions là-bas, où on faisait dans les salles de classe. Il y avait même les gars de la diaspora, les Ebwele, je me souviens, Ebwele est venu balayer toute la classe, toute une classe pour nous, pour que nous puissions faire des réunions.

Après maintes reprises, maintes réunions, il a été adopté un statut qu’on avait légalisé à la préfecture. J’avais l’honneur d’être le président à cette époque. Mon secrétaire Mbah Sakeo, il y avait M. Bebga Fils, qui était mon commissaire aux comptes, M. Kamte Adrien mon trésorier, M. Epée Georges, mon vice-président, et il y avait Mme Nongni Adelaïde, qui n’était pas dans le bureau, mais c’était un appui énorme pour les activités que nous menions.

Bon, durant toutes ces phases, nous avons eu à faire des prestations au lycée, à aider les camarades. On a même fait une fête à la Maison Blanche, à Bonamoussadi en 2009.

Et puis, à un moment donné, bon, là, qu’est-ce qui s’est passé ? Il y a eu un petit relâchement, parce qu’après la grande fête qui avait été organisée par notre association et les anciennes du lycée des Jeunes Filles à l’époque, parce que Mme le proviseur, qui était aussi une ancienne du lycée des Jeunes Filles, avait demandé qu’il y ait une fédération de toutes les associations pour cet événement. Alors, il y avait d’autres associations sœur comme à AMALYNE, où on s’est retrouvés et on a organisé cette grande fête. Après la fête, je voudrais dire, Mme le proviseur a émis le souhait d’avoir une seule entité, une seule association qui va englober toutes ces entités. Alors, nous avons dit OK. Nous laissons le soin à nos aînés de pouvoir faire la chose. Les choses ont traîné ; je crois que le nom qui avait été adopté, qu’elles avaient proposé, c’était AssoRéLyBel. Il s’agissait d’une association qui regrouperait toutes les entités associatives des anciens du Lycée de New Bell. Par respect, nous avons laissé l’initiative entre leurs mains, mais je ne sais pas ce qui s’est passé : elles se sont endormies.

Il ne s’est rien passé pendant un moment, jusqu’à ce que notre sœur Nongni Adelaïde prenne l’initiative de tout faire pour que l’association soit relancée ; il faut reconnaître son travail sur ce point. Elle a beaucoup fait pour relancer l’association.

Comme moyen de communication que nous avions à l’époque, ce n’était que Yahoo. Il n’y avait pas de WhatsApp. Il n’y avait même pas Facebook, si je ne me trompe pas. Les contributions étaient reçues, par téléphone, par Western Union, par Express Union ou Western Union.

Nous félicitons Adelaïde Nongni pour avoir participé à la grande relance de notre association ; il faut lui tirer un coup de chapeau.

Voilà à peu près brossé l’historique de ALYNEB 78-88.